Une opération de démolition menée ce dimanche à la Cité Batrain, dans la commune de Ouakam, suscite de nombreuses interrogations. Des engins lourds ont détruit une maison présentée comme appartenant au journaliste Madiambal Diagne, sans qu’aucune communication officielle n’ait, pour l’heure, précisé les motifs de cette intervention.

Une opération de démolition a été menée ce dimanche à la Cité Batrain, dans la commune de Ouakam, où des bulldozers et autres engins lourds ont été aperçus en train de raser les murs d’une maison. Selon des informations rapportées par Seneweb, la résidence concernée serait attribuée au journaliste Madiambal Diagne, figure bien connue du paysage médiatique sénégalais.

Des images largement relayées sur les réseaux sociaux montrent la scène, avec des engins à l’œuvre sur le bâtiment, suscitant une vive réaction de l’opinion publique. À ce stade, aucune autorité administrative ou judiciaire n’a communiqué officiellement pour expliquer les raisons exactes de cette démolition, laissant place à de nombreuses spéculations.

Cette intervention intervient dans un contexte judiciaire sensible. Madiambal Diagne est en effet cité dans une procédure en cours, dans laquelle il est mis en cause pour des faits présumés de blanchiment de capitaux et d’association de malfaiteurs. Il convient toutefois de rappeler que ces accusations relèvent d’une procédure judiciaire encore pendante et que la présomption d’innocence demeure de rigueur.

Face à la diffusion de l’information, le journaliste a rapidement réagi sur son compte X (ex-Twitter), dans un message consulté par Senego. Il y exprime son indignation et dénonce ce qu’il considère comme une tentative de manipulation médiatique :

« Pas plus tard qu’hier je relevais que mes amis de Seneweb.com avaient travesti les propos de mes avocats. Ils reviennent avec cette info qui exhale d’une forte odeur de manip. Cette affaire est connue de tous. À quel jeu joue-t-on là ? »

En l’absence d’explications officielles, les circonstances exactes de cette démolition — qu’elles soient d’ordre administratif, judiciaire ou urbanistique — restent non élucidées. L’événement relance toutefois le débat sur la transparence des décisions publiques, le traitement médiatique des affaires judiciaires sensibles, et la nécessité d’une communication claire des autorités pour éviter toute confusion ou interprétation abusive.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *