La demande de réparation des 1265 policiers radiés en 1987 suite à une loi votée par l’Assemblée nationale continue de résonner avec force. Ces victimes dénoncent une mesure qu’ils considèrent comme injuste et exigent justice et réparation pour les préjudices subis.
Le président des policiers municipaux à la retraite, Mouhamadou Gueye, souligne le caractère dévastateur de cette mesure sur de nombreuses familles sénégalaises. Il met en lumière les conséquences tragiques, telles que la maladie, le décès, la démence, l’abandon de l’éducation par les enfants et la dislocation des familles, qui ont résulté de la radiation de ces policiers.
De plus, il remet en question la légitimité de la loi ayant conduit à cette radiation, la qualifiant d’inconstitutionnelle et déclarant que l’Assemblée nationale n’avait ni le pouvoir ni les prérogatives nécessaires pour la voter. Cette critique souligne l’importance du respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux dans tout processus législatif.
Les policiers radiés adressent également un appel pressant aux nouveaux dirigeants du pays, les exhortant à prendre des mesures concrètes pour résoudre ce problème qui perdure depuis 37 ans. Leur appel met en lumière l’espoir que les nouvelles autorités, engagées en faveur de la paix, de la dignité et du respect des droits humains, seront disposées à examiner leur situation et à leur accorder justice et réparation.