Les chefs d’État se sont réunis le 14 décembre 2025 à Abuja.
Ils ont dressé un bilan globalement positif de la conjoncture régionale.
En effet, plusieurs États ont enregistré une croissance plus soutenue.
Parallèlement, les tensions inflationnistes ont montré des signes de recul.
Dans le même temps, des efforts d’assainissement budgétaire ont été engagés.
Ainsi, la région démontre une meilleure capacité d’adaptation économique.

Une résilience encore fragile

Cependant, les dirigeants jugent ces progrès encore fragiles.
Ils notent aussi une répartition inégale entre les États membres.
Dès lors, la convergence macroéconomique reste insuffisante.
Cette situation inquiète à l’approche du lancement de la monnaie Eco.

Des critères toujours hors d’atteinte

À moins de deux ans de l’échéance, plusieurs critères restent non respectés.
Par conséquent, des doutes persistent sur le respect du calendrier initial.
Ces retards fragilisent la crédibilité collective du projet monétaire.

Des lenteurs dans la feuille de route

Les chefs d’État constatent aussi des retards dans la feuille de route.
Ces lenteurs résultent de contraintes techniques persistantes.
Elles découlent également d’arbitrages politiques sensibles.
À cela s’ajoutent des divergences sur les futurs cadres institutionnels.

Un risque pour le projet Eco

Selon la Conférence, l’absence de progrès rapides menace le projet Eco.
Elle pourrait accentuer les asymétries entre États membres.
Ainsi, l’intégration régionale pourrait perdre en crédibilité.

Un appel à des réformes accélérées

Face à ces risques, les dirigeants appellent à accélérer les réformes nationales.
Ils insistent sur une meilleure mobilisation des ressources internes.
Ils recommandent aussi d’améliorer l’efficacité des dépenses publiques.
Enfin, ils appellent à consolider la gouvernance macroéconomique.

Relance du dialogue politique

Dans ce cadre, la Commission relancera la Task force présidentielle.
Cette structure favorisera un dialogue politique de haut niveau.
Elle visera aussi à rapprocher les positions sur les points sensibles.

Harmonisation des finances publiques

Enfin, la Conférence note l’adoption de la directive comptable communautaire.
Les États devront l’intégrer dans leurs lois avant le 31 décembre 2029.
Cette réforme renforcera la discipline budgétaire régionale.
Elle améliorera aussi la comparabilité des comptes publics.
Surtout, elle renforcera la transparence au sein de la Cedeao.

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