L’Assemblée nationale a pris une décision cruciale en adoptant le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire sur deux juges du Conseil constitutionnel, soupçonnés de corruption. Les débats ont été houleux, marqués par des échanges tendus entre les députés, notamment à l’encontre de Thierno Alassane Sall, instigateur d’un recours ayant entraîné l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle. Malgré ces tensions, la résolution a été adoptée par 120 députés, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les accusations de corruption à l’encontre des magistrats Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly.

Adoption de la résolution pour enquêter sur les juges du Conseil constitutionnel

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi un pas décisif dans la lutte contre la corruption en adoptant le projet de résolution pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur deux juges du Conseil constitutionnel, Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly, soupçonnés de pratiques déviantes.

Débats houleux et tensions politiques

La séance parlementaire, qui a débuté ce mercredi matin, a été marquée par des échanges passionnés et parfois virulents entre les députés. Notamment, Thierno Alassane Sall, figure centrale dans un recours ayant conduit à l’élimination de Karim Wade de la course à la présidence en raison de sa double nationalité, a été pris pour cible par des députés libéraux, entraînant des tensions supplémentaires dans l’hémicycle.

Adoption de la résolution

Après des heures de débats et de négociations, la résolution a finalement été adoptée par 120 députés, signifiant ainsi le feu vert pour l’ouverture d’une enquête parlementaire sur les allégations de corruption visant les deux magistrats du Conseil constitutionnel.

Perspectives de l’enquête

La commission d’enquête parlementaire aura pour mission d’investiguer en profondeur les soupçons de corruption pesant sur Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly. Selon les termes de la résolution, cette enquête ne pourra excéder une durée de 6 mois. À l’issue de celle-ci, un rapport détaillé sera présenté à l’Assemblée nationale, qui aura le pouvoir de décider de sa publication ou non.

Cette décision marque une étape cruciale dans la préservation de l’intégrité de l’appareil judiciaire sénégalais et dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l’État.

Source : SENEGO

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