Dans l’affaire Dermond Oil, les événements ont pris une tournure notable grâce à l’intervention de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Cette action survient dans un contexte où de nombreuses personnalités du monde des affaires attirent l’attention.

La semaine dernière, Khadim Bâ, le PDG de Locafrique, a été placé sous mandat de dépôt. Il fait face à des accusations graves, telles que le faux et usage de faux dans des documents administratifs, l’importation sans déclaration de marchandises prohibées, la violation de la réglementation des changes, et l’escroquerie portant sur des fonds publics.

Dans cette même affaire, le directeur général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, est également impliqué. Toutefois, contrairement à Khadim Bâ, il n’a pas été placé sous mandat de dépôt. Il a été libéré sur instruction du Pool judiciaire financier (PJF), selon le journal Source A.

Un fait nouveau émerge : la BCEAO, en tant que régulateur du secteur bancaire dans l’espace UEMOA, est intervenue pour éviter une crise systémique. Pourquoi cela ? La Douane sénégalaise réclame à Coris Bank une somme astronomique de 700 milliards de francs CFA. Si la banque devait régler une telle dette, cela pourrait entraîner sa faillite. Les conséquences seraient désastreuses pour l’ensemble du secteur bancaire. Ainsi, pour prévenir cet effet domino, la BCEAO a jugé nécessaire d’agir, comme l’indique le quotidien.

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