L’affaire Ndiaga Diouf, loin de se clore, refait surface après six mois depuis la décision définitive de la Cour suprême confirmant la condamnation en appel de Barthélémy Diaz, actuel maire de Dakar, pour le meurtre de Ndiaga Diouf en 2012. Cette affaire le place désormais sur une position précaire, selon des informations. Conformément à l’article 135 du code général des Collectivités territoriales, tout maire condamné pour crime est automatiquement révoqué.

Selon cette disposition légale, les maires et leurs adjoints peuvent être suspendus par arrêté du ministre des Collectivités territoriales après avoir été entendus ou avoir fourni des explications sur les accusations portées contre eux. Cependant, seule une révocation par décret est envisageable. Les décisions de suspension et de révocation doivent être justifiées.

Quant à l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il précise qu’un député condamné définitivement pour un crime peut être exclu de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice. Ainsi, Barthélémy Dias semble maintenant sur le point d’être démis de ses fonctions, à la lumière de la récente décision de la Cour suprême.

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