Plusieurs villes attaquées dès 4 heures du matin
Les premières détonations ont secoué Kayes dès 4 heures, ce mardi 1er juillet. Des habitants de Kayes, Nioro, Niono et Gogui ont rapporté des tirs nourris jusqu’en milieu de matinée.
Panique à Kayes : cibles militaires et administratives visées
Des vidéos montrent de la fumée noire au-dessus de Kayes. Le camp militaire, des commissariats et la résidence du gouverneur ont subi des dégâts majeurs. Des morts sont signalés, mais les bilans restent flous.
Le Jnim revendique les attaques
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim) revendique les attaques. Il affirme avoir pris trois casernes et plusieurs positions militaires à Kayes, Nioro et Niono. Il déclare aussi avoir bombardé la caserne de Molodo.
Riposte militaire et jihadistes neutralisés
Des images montrent des jihadistes tués, leurs motos et véhicules incendiés à Niono. Des sources évoquent l’intervention de l’aviation malienne. L’armée malienne a repris le contrôle de Kayes. Les habitants ont commencé à déblayer.
Cibles proches des frontières sénégalaise et mauritanienne
Kayes, ville stratégique de 193 000 habitants, se trouve à proximité du Sénégal. Des attaques ont également frappé Nioro du Sahel, Niono, Molodo, Sandaré et Gogui, toutes proches de la Mauritanie.
Une extension alarmante du front jihadiste
Le Jnim frappe habituellement dans le nord et le centre du Mali. Désormais, ses attaques touchent aussi le sud du pays. C’est la première fois que des villes importantes et postes frontières sont attaqués simultanément dans cette région.
L’armée malienne revendique une contre-offensive
Dans un communiqué sur l’ORTM, l’armée affirme avoir stoppé « les velléités terroristes ». Elle annonce avoir « neutralisé plus de 80 terroristes ». De nombreuses armes, munitions, motos et véhicules ont été saisis.