Le gouvernement ivoirien a fermement démenti les accusations du Burkina Faso, qui l’accuse d’avoir orchestré la récente tentative de coup d’État contre le capitaine Ibrahim Traoré. Le porte-parole Amadou Coulibaly a exigé des preuves pour appuyer ces allégations.
Des accusations sans fondement selon Abidjan
Début de semaine, le ministère burkinabè de la Sécurité a publiquement affirmé que la dernière tentative de déstabilisation contre le capitaine Ibrahim Traoré avait été fomentée depuis Abidjan.
En réaction, le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole Amadou Coulibaly, a vigoureusement rejeté ces accusations : « Je ne sais même plus à la quelième accusation on en est. J’attends encore les preuves de la dernière accusation », a-t-il déclaré face à la presse.
Une crispation grandissante entre les deux pays
Cette nouvelle polémique vient s’ajouter à une série de tensions diplomatiques récurrentes entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso depuis la prise du pouvoir par les militaires à Ouagadougou. Les autorités ivoiriennes, tout en appelant au calme, dénoncent une stratégie visant à détourner l’attention des défis internes du voisin burkinabè.
Un climat régional fragilisé
Ces accusations et démentis répétés alimentent un climat d’instabilité dans une région déjà marquée par des crises sécuritaires et politiques. Observateurs et médiateurs régionaux appellent à privilégier le dialogue pour éviter une escalade diplomatique préjudiciable aux deux nations.
