La dégradation persistante des routes et infrastructures ferroviaires au Burkina Faso a poussé les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) à demander des réponses au gouvernement. Lors d’une séance plénière, le ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, a été interpellé sur les mesures mises en place pour remédier à cette situation préoccupante.
Une infrastructure nationale en détresse
Le député Ali Badra Ouédraogo a souligné les conséquences des fortes pluies sur le réseau routier, entraînant des difficultés de transport pour les populations et les commerçants. Le ministre a admis que 57% du réseau routier classé est en mauvais état et a évoqué la création d’une brigade spéciale pour intervenir rapidement en cas de coupures.
Accélérer la réhabilitation et la planification
Bien que les députés aient pris acte des efforts en cours, ils ont insisté sur l’urgence d’accélérer la réhabilitation et l’entretien du réseau. Ils ont également demandé une meilleure planification ainsi qu’une allocation plus conséquente de ressources financières pour prévenir les dégradations à venir et améliorer durablement la situation.