Un acte d’une barbarie inimaginable a frappé la communauté journalistique au Cameroun alors que la journaliste S. L. N. Y. a été assassinée et décapitée par son propre fils. Le drame atroce s’est déroulé le dimanche 7 avril 2024, plongeant la nation dans l’effroi.
Les autorités ont été alertées lorsque le corps démembré de la victime a été découvert, placé dans deux valises et jeté dans un ruisseau près du domicile familial, situé dans le quartier Etoa-Meki à Yaoundé. Le fils, âgé d’une vingtaine d’années et récemment diplômé de l’ENAM, a été appréhendé par la gendarmerie dans la matinée du mardi 9 avril 2024.
Des témoignages rapportent que des tensions palpables avaient émaillé les relations entre la victime et son fils, potentiellement exacerbées par l’usage de stupéfiants. Cette dispute tragique aurait finalement conduit le jeune homme à commettre l’impensable.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le présumé meurtrier aurait étranglé sa mère lors d’une altercation, avant de découper son corps à l’aide d’une scie dans leur domicile du quartier Damas à Yaoundé. Le crime ne s’arrête malheureusement pas là, car le suspect aurait également avoué avoir tué sa grand-mère trois mois auparavant.
Complice dans l’horreur, un ami nommé Lonti Junior aurait aidé le meurtrier à dissimuler les preuves en jetant les valises contenant les parties du corps dans le cours d’eau à Etoa-meki. Le véhicule de la victime a été abandonné en périphérie de Yaoundé, près de la brigade de gendarmerie locale, où deux téléphones appartenant à la victime ont également été retrouvés.
Cette tragédie révèle l’horreur indicible qui peut se cacher au sein des liens familiaux et soulève des questions sur les failles du système de soutien social et médical pour ceux qui luttent contre les dépendances et les troubles mentaux.