Au Burkina Faso, l’explosion d’une roquette près de la présidence a semé la panique parmi les véhicules à proximité, ravivant les craintes de nouvelles tensions visant le régime du Capitaine Ibrahim Traoré, souvent confronté à de telles menaces. Depuis cet incident mercredi midi, le président de transition est introuvable, intensifiant les débats dans un climat déjà tendu après une attaque meurtrière contre le détachement de Mansila.
Le général Célestin Simporé a récemment ordonné aux chefs de détachement d’intégrer les soldats dans les rangs des volontaires pour la défense nationale, tout en maintenant une force d’intervention rapide pour riposter en cas d’attaque. Cette directive a conduit au retour des soldats dans leurs casernes.
Ces événements surviennent dans un contexte de crise sécuritaire accrue, marqué par la perte complète d’une base à Mansila dans la région du Sahel aux mains de groupes terroristes. Bien que la capitale reste sous tension, ces incidents demeurent isolés et une relative accalmie semble s’être installée malgré le renforcement des mesures de sécurité. À ce jour, aucune information n’a été divulguée concernant les origines et les responsables de l’explosion près de la présidence.