Le décès tragique d’un nouveau-né devant l’hôpital Lübke de Diourbel continue d’émouvoir l’opinion. Face à la gravité des faits, la justice a ordonné l’exhumation du corps pour autopsie, marquant une étape décisive dans l’enquête.

Vendredi 17 octobre : un accouchement refusé

Aux alentours de 21h, une femme enceinte se présente à la maternité de l’hôpital Lübke. Malgré l’urgence, le personnel aurait refusé de l’admettre, évoquant un manque de place.
La parturiente, en détresse, finit par accoucher devant la porte de l’établissement. Le bébé décède peu après sa naissance, selon plusieurs témoins.

Samedi 18 octobre : ouverture d’une enquête judiciaire

Alerté par le préfet de Diourbel, le procureur de la République ordonne une enquête immédiate pour situer les responsabilités. Les autorités veulent comprendre les circonstances exactes du drame.

Le témoignage de la grande sœur accable l’hôpital

Ndiague Ndiaye, la grande sœur de la victime, confirme que le personnel n’a accepté de prendre en charge la mère qu’après l’accouchement, alors que le bébé était déjà mort.
Le corps du nouveau-né a été enterré à Ngohé sans autopsie, ce qui a renforcé les soupçons de négligence médicale.

Lundi 20 octobre : la justice relance l’affaire

Sur ordre du procureur du Tribunal de grande instance de Diourbel, le corps du nourrisson a été exhumé pour autopsie, en présence des autorités judiciaires.
Cette mesure vise à identifier les causes précises du décès et à déterminer la part de responsabilité du personnel médical.
Les premiers éléments de l’enquête accablent certains agents de l’hôpital, selon des sources proches du dossier.

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