La cérémonie de remise des certificats de stage aux élèves-maîtres de la 12ᵉ promotion a réuni un grand nombre de participants venus de tout le pays. Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, y a réaffirmé l’engagement de l’État à faire de l’éducation un pilier central du développement national.
Un signal fort pour la valorisation du métier d’enseignant
Le ministre a félicité les 4000 élèves-maîtres diplômés, soulignant que la formation des enseignants constitue un levier essentiel pour renforcer le capital humain.
« La valorisation de cette profession est cruciale, car elle fonde la transformation systémique de notre système éducatif », a-t-il déclaré.
Cette transformation, selon lui, repose avant tout sur les valeurs : persévérance, résilience, civisme et patriotisme. « Aucune nation ne peut prospérer sans un socle solide de valeurs », a insisté Moustapha Guirassy, rappelant que la réussite éducative dépend autant de la transmission du savoir que de celle des valeurs humaines et morales.
Les enseignants, porteurs d’un espoir national
Le ministre a souligné que les enseignants sont au cœur de la formation citoyenne. Dans un contexte mondial marqué par les mutations technologiques et culturelles, il estime que le rôle de l’école est de préserver le capital spirituel et moral du Sénégal.
« Nos enseignants incarnent l’espoir d’une jeunesse qui doit être préparée à affronter les défis du monde moderne », a-t-il indiqué.
Une initiative nationale pour une éducation humaniste
Moustapha Guirassy a également évoqué la Nouvelle initiative pour la transformation humaniste de l’éducation, un projet phare soutenu par l’ensemble des acteurs du système éducatif, notamment la Direction de la formation et de la communication (DFC).
Ce programme vise à renforcer la qualité de la formation et à redonner du sens à la mission éducative.
Le ministre a conclu en appelant les enseignants à demeurer résilients et engagés, malgré les défis.
« Nous avons entre nos mains l’avenir de la Nation. Nous n’avons pas le droit de laisser tomber cette jeunesse », a-t-il martelé.