La gendarmerie a rapidement élucidé l’affaire de l’agression violente d’un enseignant en poste à Barkédji, dans le département de Linguère. Cet acte a conduit à l’arrestation du frère et du fiancé d’une collégienne, suscitant une vive émotion dans le milieu éducatif local.
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Un climat tendu dans le secteur de l’éducation
L’agression de C. B. Souané, enseignant au Cem de Barkédji, a suscité une vive émotion parmi ses collègues. En signe de protestation, les enseignants du département de Linguère ont observé un débrayage lundi, suivi d’une grève générale mardi. Pour exprimer leur solidarité envers leur confrère et exiger des éclaircissements sur cette affaire, les enseignants ont organisé une mobilisation.
Des investigations ciblées
Les enquêteurs de la brigade de gendarmerie de Linguère, alertés par des informations liant l’enseignant à une collégienne de Loumbi Dobi, ont concentré leurs efforts sur cette piste. Les soupçons se sont rapidement portés sur le frère de la jeune fille et sur son fiancé. Selon les confessions recueillies, l’objectif de l’agression était d’intimider l’enseignant afin qu’il ne s’approche plus de la collégienne.
Confessions des mis en cause
Interpellé par les gendarmes, le frère de la jeune fille a admis être l’auteur de l’agression. « C’est moi qui l’ai agressé. Je voulais lui faire peur pour qu’il ne s’approche plus de ma petite sœur, fiancée à mon cousin et ami », a-t-il déclaré. Le fiancé, quant à lui, a également reconnu sa participation aux faits.
Une affaire bouclée
En parallèle des interpellations, les gendarmes ont procédé à l’audition de plusieurs témoins, dont la jeune fille concernée, d’autres membres de sa famille et des enseignants. Ces investigations ont permis de boucler l’enquête rapidement. Le Tribunal de Louga a déféré les deux mis en cause ce vendredi, mais a renvoyé leur dossier pour complément d’instruction, les obligeant ainsi à attendre une nouvelle audience.
Conséquences et perspectives
Cet incident souligne les tensions qui peuvent surgir dans le milieu scolaire et interpelle sur la nécessité d’assurer un cadre sécurisant pour les enseignants et les élèves. On appelle les autorités locales à renforcer les mesures de prévention pour éviter de telles dérives à l’avenir.
