Nouvelle prouesse pour la médecine sénégalaise. L’Unité de greffe de moelle osseuse du Centre hospitalier national Dalal Jamm a réalisé avec succès une deuxième greffe, entièrement menée sur place par une équipe 100 % sénégalaise, consacrant un peu plus le statut d’excellence de l’établissement.

C’est une avancée majeure qui suscite fierté et espoir. Le Centre hospitalier national Dalal Jamm vient d’enregistrer une deuxième greffe de moelle osseuse réussie au sein de son unité spécialisée. Une performance qui confirme la montée en puissance de l’hôpital dans le domaine des soins hautement spécialisés et positionne durablement le Sénégal sur la carte des pays capables de réaliser ce type d’intervention complexe.

Après le succès retentissant du tout premier patient greffé au milieu de l’année 2025, l’établissement sanitaire franchit une nouvelle étape décisive. Cette seconde intervention a été réalisée intégralement sur le sol sénégalais, sans aucune assistance étrangère, témoignant du niveau de compétence et d’autonomie atteint par les équipes médicales nationales.

Particularité notable de cette prouesse : elle est l’œuvre d’une équipe médicale exclusivement féminine. À sa tête, le Professeur Fatou Samba Diago Ndiaye, cheffe du Service d’Hématologie clinique, dont l’expertise et le leadership ont été déterminants dans la réussite de l’intervention. Elle a été épaulée par le Professeur Seynabou Fall et le Docteur Lolita, toutes deux déjà engagées lors de la première greffe couronnée de succès.

Au-delà de l’exploit médical, cette réussite revêt une portée symbolique forte. Elle illustre non seulement la capacité du système de santé sénégalais à relever des défis technologiques de haut niveau, mais met également en lumière le rôle central des femmes dans l’excellence médicale et scientifique du pays.

Avec cette deuxième greffe réussie, le Centre hospitalier national Dalal Jamm consolide son statut de pôle de référence et ouvre des perspectives nouvelles pour la prise en charge des maladies hématologiques au Sénégal, réduisant ainsi le recours aux évacuations sanitaires coûteuses à l’étranger. Une fierté nationale et un signal fort pour l’avenir de la médecine spécialisée dans le pays.

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