Au service de neurologie de l’hôpital Fann, la situation est alarmante : seuls 30 lits sont disponibles pour accueillir les patients, dont beaucoup souffrent d’AVC. Faute de place, certains malades sont contraints d’être libérés, malgré leur besoin urgent d’hospitalisation. La construction d’un nouveau service, pourtant annoncée il y a 8 ans, n’est toujours pas achevée.

Situation Critique :
Le responsable de l’unité des soins intensifs au service de neurologie de l’hôpital Fann tire la sonnette d’alarme concernant la pénurie de lits disponibles. Avec seulement 30 lits pour l’ensemble des infections neurologiques, le service peine à répondre aux besoins des patients, en particulier ceux souffrant d’AVC, qui constituent la principale raison d’hospitalisation.

Conséquences Inquiétantes :
Des patients atteints d’AVC se retrouvent contraints d’être libérés faute de place, ce qui compromet leur prise en charge médicale et met leur santé en danger. La surveillante du service souligne le manque de lits disponibles même au niveau de la salle d’observation, ce qui rend difficile la gestion des urgences.

Construction Inachevée :
L’absence de lits disponibles contraste avec la situation paradoxale d’un nouveau service en construction depuis 8 ans. Malgré les attentes et les besoins croissants, ce service n’est toujours pas opérationnel, laissant le service de neurologie dans une situation précaire et les patients sans solution adéquate.

Appel à l’Action :
Cette situation met en lumière l’urgence d’une intervention pour améliorer les infrastructures de l’hôpital Fann et garantir des conditions de traitement optimales pour les patients. Il est essentiel que les autorités sanitaires prennent des mesures immédiates pour résoudre cette crise et assurer un accès équitable aux soins de santé pour tous.Conclusion :
La pénurie de lits à l’hôpital Fann met en évidence les défis auxquels sont confrontés les services de santé au Sénégal. Les retards dans la construction de nouvelles installations médicales et l’insuffisance des ressources compromettent la capacité des hôpitaux à répondre aux besoins médicaux de la population. Une action urgente est nécessaire pour remédier à cette situation et garantir des soins de qualité pour tous.

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