Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a effectué une visite dans la région du Plateau-Central le jeudi 20 mars. Lors de ce déplacement, il a tenu une rencontre avec les Forces vives de cette zone administrative. Cette réunion a permis d’aborder plusieurs sujets d’importance nationale.
Une accusation directe contre Jeune Afrique
Au cours des échanges, Ibrahim Traoré a fait une révélation concernant le magazine Jeune Afrique. Il a affirmé que ce média avait tenté d’obtenir un contrat avec le gouvernement burkinabè. Selon lui, l’objectif de cette démarche était d’améliorer l’image du pays à travers une communication favorable.
« Jeune Afrique nous a courtisés entre 2022 et 2023 », a-t-il déclaré devant son auditoire. Il a précisé que ce magazine était passé par plusieurs intermédiaires pour entrer en contact avec les autorités burkinabè. L’objectif de cette approche, selon lui, était de proposer un service de communication visant à « laver l’image » du gouvernement burkinabè en échange d’un paiement.
Un refus catégorique du gouvernement burkinabè
Ibrahim Traoré a affirmé que son gouvernement avait catégoriquement refusé cette proposition. Il a insisté sur le fait que cette tentative ne pouvait être niée par le magazine. « Ils ne peuvent pas le nier, parce qu’on a les preuves », a-t-il ajouté avec fermeté.
Le chef de l’État a également exprimé son opinion sur Jeune Afrique, qu’il considère comme un média impérialiste. Pour lui, cette démarche s’inscrit dans une logique d’influence exercée par certains organes de presse internationaux. Il a souligné que son gouvernement refusait toute tentative de manipulation médiatique venant de l’extérieur.
Un discours assumé contre l’ingérence médiatique
Depuis son arrivée au pouvoir, Ibrahim Traoré adopte une position ferme face aux médias internationaux qu’il juge hostiles à son régime. Cette déclaration s’inscrit dans une dynamique plus large de rejet des influences extérieures sur la communication et l’image du Burkina Faso.
Avec cette prise de position, le président burkinabè réaffirme son engagement à défendre la souveraineté du pays face aux pressions médiatiques étrangères.
