La Ministre Maïmouna Dièye confirme que les fonds promis n’ont pas été entièrement versés.
Selon elle, l’État avait engagé cinq milliards pour indemniser les victimes de violences politiques.
Ces violences ont touché les citoyens entre 2021 et 2024, rappelle-t-elle.
Elle souligne que la totalité des fonds attendus n’a pas encore été débloquée.
Déclaration lors de la Journée des martyrs
Lors de la Journée des martyrs organisée par le Pastef, elle s’exprime publiquement.
Elle met en lumière les lenteurs du processus d’indemnisation.
Son ministère n’a reçu que 1,8 milliard, précise-t-elle.
Cette somme reste donc bien inférieure au montant total promis.
Retards expliqués par l’arrivée progressive des fonds
Dièye explique que les fonds sont versés progressivement et non en une seule fois.
Le travail a commencé dès la publication de l’arrêté, souligne-t-elle.
Elle insiste sur la méthodologie et l’expertise appliquées par son équipe.
Les retards s’expliquent principalement par l’indisponibilité des fonds.
Le ministère a d’abord reçu 1,2 milliard, avant de percevoir 600 millions supplémentaires.
Contribution interne pour avancer les indemnisations
Elle précise que son ministère a utilisé son propre budget pour soutenir le processus.
Cette initiative a permis d’avancer certaines indemnisations malgré les retards.
La Ministre espère désormais que les prochains versements seront accélérés.

