Douze employés, sur les 13 000 qu’emploie à Gaza l’agence de l’Onu pour les réfugiés palestiniens, sont soupçonnés d’être mêlés à l’attaque du Hamas le 7 octobre. En réaction, plusieurs pays donateurs gèlent leurs dons, faisant craindre le pire pour la population. L’Onu a annoncé l’ouverture d’une enquête interne.

Mark Regev, un conseiller du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a jeté un pavé dans la mare, le vendredi 26 janvier, en affirmant sur la BBC que des personnes qui perçoivent leur salaire de l’Unrwa, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, étaient mêlées à l’attaque menée par le Hamas, le 7 octobre. 1 140 personnes avaient été tuées et près de 240 prises en otage.

Israël assure qu’une otage, à sa libération, a dit avoir été détenue dans la maison de quelqu’un qui travaillait pour l’Unrwa. Mark Regev soutient aussi, sans apporter de preuve, que dans les écoles gérées par l’agence, des enseignants auraient ouvertement célébré l’attaque.

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