Ouverts officiellement le 10 décembre à Luanda, en Angola, les Jeux Africains de la jeunesse se déroulent dans des conditions particulièrement difficiles pour la délégation sénégalaise. Retards de vols, problèmes administratifs et accueil défaillant ont fortement perturbé la participation des athlètes, compromettant dès les premiers jours les ambitions de médailles du Sénégal.
Les Jeux Africains de la jeunesse, lancés le 10 décembre à Luanda, ont débuté sous de mauvais auspices pour la délégation sénégalaise. Alors que cet événement continental devait être une vitrine du potentiel sportif des jeunes talents africains, le Sénégal fait face à une série de dysfonctionnements logistiques et organisationnels majeurs qui ont lourdement impacté ses performances.
Symbole fort de ces difficultés, les athlètes sénégalais ont brillé par leur absence lors de la cérémonie d’ouverture, faute d’avoir rejoint à temps la capitale angolaise. Des retards de vols, combinés à des blocages administratifs et à des conditions d’accueil jugées précaires, ont retardé l’arrivée de plusieurs compétiteurs, les empêchant de participer à leurs épreuves respectives.
Les conséquences sportives sont immédiates. L’équipe nationale de badminton a été contrainte de déclarer forfait pour la compétition par équipes, perdant toute chance de médaille. Plus regrettable encore, une nageuse sénégalaise considérée comme une sérieuse prétendante au podium n’a pas pu prendre le départ de sa première course, en raison de son arrivée tardive sur le site de la compétition.
Selon les informations rapportées par VIBRACTU, ces contretemps logistiques ont rapidement hypothéqué les ambitions du Sénégal, pourtant engagé avec une génération prometteuse d’athlètes. Au-delà des résultats, ces incidents soulèvent des interrogations sur la préparation en amont, la coordination institutionnelle et la gestion des déplacements internationaux de la délégation.
Alors que les compétitions se poursuivent, l’espoir demeure que les athlètes déjà sur place puissent se remobiliser et défendre dignement les couleurs nationales. Toutefois, cet épisode met en lumière la nécessité urgente de réformes structurelles dans l’organisation et l’accompagnement des équipes nationales, afin que le talent sportif ne soit plus freiné par des défaillances logistiques.
