Le rapport final de la Chambre des Entreprises publiques de la Cour des comptes concernant le contrôle de la gestion de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO) pour les exercices 2017 à 2020 met en lumière plusieurs lacunes dans la gestion des ressources humaines. Ces lacunes incluent des recrutements effectués sans autorisation préalable ou en violation des procédures, ainsi que des augmentations de salaires non autorisées.

Un soutien financier injustifié à des individus a été identifié lors de l’examen, avec l’ANAMO accordant des aides financières à des employés et à des tiers étrangers au service, en violation de la Circulaire n°0379 PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015.

Concernant les aides accordées aux employés de l’ANAMO, en plus de l’absence de justification légale, certaines allocations sont redondantes, comme dans le cas des frais médicaux pour lesquels l’Agence a souscrit une assurance maladie.

La Cour des comptes a formulé des recommandations, notamment pour assurer la conformité des procédures telles que la transmission des lettres d’invitation aux candidats, la convocation des membres de la Commission des marchés, et la rédaction de procès-verbaux de réception complets. De plus, elle a demandé la cessation de l’octroi de subventions à des individus en violation de la circulaire susmentionnée.

En ce qui concerne les recrutements, bien que le décret de création de l’Agence stipule des procédures spécifiques à suivre, certains recrutements ont été effectués sans respecter ces protocoles, malgré les affirmations contraires du Directeur général.

L’affectation irrégulière de sept (07) agents de l’État à l’ANAMO a également été soulignée, constituant une détérioration informelle qui doit être régularisée selon la loi. Ces agents continuent de recevoir leur salaire de la Direction de la Solde, ainsi qu’une indemnité dite « différentielle », sans fondement légal.

Enfin, la Cour des comptes a remarqué que certaines augmentations de salaires accordées aux employés pendant la période examinée n’étaient pas autorisées par le Conseil de Surveillance, ce qui constitue une violation des bases légales.

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