Une transition prolongée de cinq ans

La junte au pouvoir au Niger depuis juillet 2023 veut rester cinq ans de plus. Cette décision repose sur les recommandations des assises nationales en cours de validation.

Adoption d’une nouvelle durée de transition

Après cinq jours de discussions, 716 participants ont proposé une transition de cinq ans renouvelables. Ils permettent aussi aux dirigeants militaires de se présenter aux prochaines élections.

Un cadre officiel pour la refondation

La refondation, terme remplaçant “transition”, durera 60 mois dès l’adoption de la Charte. Me Bibata Niandou a confirmé cette durée lors d’une cérémonie retransmise à la télévision d’État.

Validation par le général Tiani

Le général Abdourahamane Tiani, chef du régime militaire, devra approuver ces recommandations. En 2023, il avait initialement prévu une transition de trois ans sans donner de détails ensuite.

Réactions et contexte régional

La Cedeao avait refusé ce calendrier, poussant le Niger à quitter l’organisation en 2024. Le Burkina Faso et le Mali, aussi gouvernés par des juntes, ont fait de même.

Un processus inédit et un espoir de renouveau

Le général Tiani a déclaré que ce processus offrait un nouvel espoir au pays. Il a promis d’agir sans faiblesse sous les applaudissements.

Une transition adaptée aux enjeux sécuritaires

Les assises prévoient une durée de transition adaptable selon la sécurité et l’agenda régional. Le Mali et le Burkina Faso ont adopté une transition similaire.

Participation des dirigeants aux élections

Mamoudou Harouna Djingarey a confirmé que les dirigeants actuels pourraient se présenter aux futures élections. Les conclusions proposent d’élever le général Tiani au grade de général d’armée.

Une priorité à la souveraineté

Les trois pays de l’AES ont coupé les liens avec la France et se rapprochent de la Russie. Leur objectif principal reste la reconquête de leur souveraineté.

Réformes institutionnelles et politiques

Le Niger prévoit une amnistie pour les auteurs du coup d’État de 2023. Une nouvelle Constitution remplacera celle dissoute, en accord avec les valeurs du pays.

Réforme du système politique et judiciaire

L’islam sera reconnu comme religion majoritaire tout en garantissant la liberté religieuse. Les participants recommandent la dissolution des partis politiques existants et la création d’une nouvelle charte.

Vers une justice sans privilèges

Les assises proposent de supprimer les immunités parlementaires et les privilèges judiciaires. En début 2024, des concertations régionales avaient préparé ces recommandations.

Un retour à l’ordre constitutionnel Le régime militaire a promis un retour à l’ordre constitutionnel dans les meilleurs délais. Cette transition vise à stabiliser le pays et à renforcer son indépendance.

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