Récemment, Kinshasa a lancé de sérieuses accusations contre le géant américain Apple, l’accusant d’utiliser des minerais extraits illégalement de ses mines. Selon les autorités congolaises, ces mines seraient le théâtre de violations des droits humains, notamment le travail forcé des enfants et des civils. Des mises en demeure ont été adressées à Apple en Californie ainsi qu’à ses filiales en France.
William Bourdon, avocat de l’État congolais, a souligné un écart entre les engagements de traçabilité d’Apple et la réalité sur le terrain, précisant que toutes les options juridiques restent envisageables contre la société. De son côté, Apple nie toute implication directe ou indirecte avec des groupes armés dans la région, faisant référence à son rapport annuel transmis à l’Agence France-Presse.
Cette affaire pourrait aboutir à un contentieux judiciaire majeur, surtout dans un contexte de tensions militaires croissantes dans l’est de la RDC, une région riche en minerais précieux mais marquée par l’instabilité.