Une rencontre entre le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) et les femmes transformatrices de poissons de Bargny a mis en lumière une préoccupation majeure : l’installation d’une centrale à charbon à moins de 500 mètres de leurs lieux de travail. Cette décision soulève des questions sur la sécurité et la santé des habitants, en particulier des enfants fréquentant l’école élémentaire et la case des tout-petits à proximité.

« Appel de Guy Marius Sagna sur son compte Facebook :

J’ai rencontré avec le FRAPP les femmes transformatrices de poissons de Bargny il y a quelques heures. La centrale à charbon s’est installée à leur côté à moins de 500m de là où elles mènent leurs activités. Comment a-t-on pu autoriser l’installation d’une centrale à charbon entre ces femmes transformatrices de poissons, des habitations, une école élémentaire, une case des tout-petits ?

Cette centrale à charbon vient ajouter aux malheurs des Bargnois.e.s et Rufisquois.e.s après la pollution et la pression foncière exercées par la SOCOCIM, Tosyali, le pôle urbain de Diamniadio, la zone économique spéciale, le port minéralier et vraquier, l’érosion côtière et l’annonce de l’implantation d’une seconde cimenterie SENCIM.

Bargny et Rufisque sont victimes à la fois d’un banditisme maritime, d’un banditisme foncier et d’un banditisme environnemental.

Le JUB, JUBAL, JUBBANTI devra passer aussi par Bargny/Rufisque.

GMS, »

La situation à Bargny et à Rufisque met en lumière les défis auxquels de nombreuses communautés au Sénégal sont confrontées en raison du développement industriel non réglementé. Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir la sécurité, la santé et le bien-être de tous les citoyens, en tenant compte des préoccupations légitimes soulevées par le FRAPP et d’autres groupes de défense des droits.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *