Un revirement après une suspension annoncée

CMA CGM annonce d’abord la suspension des transports terrestres vers Bamako.
Cette suspension vise à répondre à l’insécurité et au manque de carburant.
Cependant, l’armateur revoit sa position ce jeudi 6 novembre.
Ainsi, il confirme finalement la poursuite des acheminements vers le Mali.
Ce revirement intervient alors que Bamako subit une forte pression djihadiste.
Le JNIM continue en effet d’étouffer les routes économiques du pays.

Un retour sur décision après des clarifications

CMA CGM précise sa décision dans la soirée du 6 novembre.
Il renonce à stopper les transports depuis Abidjan, Dakar, Tema et Conakry.
Auparavant, il comptait suspendre ces liaisons « jusqu’à nouvel ordre ».
Il justifiait cette suspension par l’insécurité persistante.
Il évoquait aussi la grave pénurie de carburant au Mali.

Une réunion décisive avec les autorités maliennes

Des discussions régionales précèdent ce changement.
Elles portent sur les conditions d’acheminement depuis les quatre ports.
Ensuite, une réunion au ministère malien des Transports accélère la décision.
Cette réunion convainc CMA CGM de poursuivre le convoyage vers Bamako.
Ainsi, l’armateur maintient la circulation des marchandises.

Une suspension partielle mais symbolique

CMA CGM transporte 30 % des importations maliennes par bateau.
Cependant, la suspension annoncée ne concernait qu’une faible part.
Elle visait seulement les contrats combinant mer et transport terrestre.
Ainsi, l’impact logistique direct restait limité.

Une réaction forcée des autorités maliennes

CMA CGM ne précise pas les garanties reçues.
Cependant, son inquiétude alerte fortement les autorités maliennes.
En effet, un opérateur de cette envergure jugeait le corridor trop risqué.
Ainsi, cette inquiétude pousse le gouvernement à réagir rapidement.

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