Des sanctions après des drames à répétition
Le gouvernement malien a limogé plusieurs responsables administratifs et sécuritaires. Cette décision fait suite à des accidents meurtriers sur des sites miniers, dont Kokoyo et Bilalikotole.
Une réorganisation des autorités locales et sécuritaires
Les sanctions touchent des préfets, sous-préfets, membres des forces de sécurité et agents des mines. Le but : responsabiliser les acteurs locaux et prévenir de nouveaux drames.
Un durcissement de la réglementation minière
Le gouvernement renforce les contrôles sur l’orpaillage artisanal. Les équipements saisis sur les sites illégaux seront désormais intégrés au patrimoine public. De plus, les permis accordés aux étrangers sont suspendus.
Dissolution du Conseil municipal de Djaba
Face à une gestion défaillante des sites miniers, le Conseil municipal de Djaba a été dissous. Cette mesure vise à mieux encadrer l’exploitation des ressources naturelles.
Un secteur clé sous haute surveillance
L’or représente un quart du budget national du Mali, selon la Banque mondiale. Ces réformes doivent sécuriser et rendre plus transparente l’exploitation minière.