Alioune Sall demande l’arrêt des médias illégaux

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a récemment adressé une lettre officielle à son homologue de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine. Cette correspondance, révélée par le journal Libération, exprime une demande formelle. Le ministre sollicite l’intervention des autorités pour mettre fin aux activités des médias non reconnus par l’État.

Une réponse immédiate des services de sécurité

En réaction à cette demande, le ministre de l’Intérieur a rapidement pris des mesures concrètes. Il a mobilisé la Direction de surveillance du territoire (DST) et la Division spéciale de cybersécurité (DSC). Ces services spécialisés ont pour mission de repérer et de sanctionner les médias fonctionnant en dehors du cadre légal.

Un cadre réglementaire strict pour les médias audiovisuels

Début février, les autorités ont publié une liste officielle des médias reconnus par l’État du Sénégal. À cette occasion, le ministère de la Communication a averti les télévisions et radios non conformes. Il a précisé que le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) adresserait des mises en demeure aux structures concernées. Les sanctions prévues incluent des coupures de signal et des retraits d’autorisation pour les contrevenants.

Les médias en ligne aussi sous surveillance

Les autorités ont également élargi leur surveillance aux médias numériques. Les web TV illégales font partie des principales cibles de cette nouvelle campagne de régulation. Ces plateformes risquent des sanctions sévères, allant jusqu’au blocage de leurs sites et des poursuites judiciaires pour activité illicite.

Les journaux imprimés non conformes sous la menace de sanctions

Outre les médias audiovisuels et numériques, la presse écrite fait aussi l’objet de contrôles. Les quotidiens ne respectant pas la réglementation en vigueur pourraient être poursuivis en justice. Cette initiative marque une volonté ferme du gouvernement de renforcer la régulation du paysage médiatique sénégalais.

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