Des inquiétudes sur la démocratie
Invité de Jury du Dimanche sur iRadio, Modou Diagne Fada a exprimé ses craintes.
Il dénonce un recul des libertés au Sénégal depuis avril 2024.
Selon lui, les arrestations de journalistes et d’activistes menacent la démocratie.
Il souligne une répression croissante des voix discordantes dans le pays.
Des prisonniers d’opinion dénoncés
Fada affirme que le gouvernement appauvrit les voix critiques.
Il rappelle qu’on ne peut plus compter les prisonniers d’opinion.
Il cite Assane Diouf, Abdou Nguer, Badara Gadiaga et Doudou Koulibaly.
Il estime que toutes les voix critiques risquent aujourd’hui la prison.
Pour lui, cette stratégie vise à imposer le silence aux citoyens.
La liberté d’expression, un pilier national
L’ancien ministre considère la liberté d’expression comme une clé de stabilité.
Il affirme que laisser les citoyens parler prévient des tensions sociales.
Cependant, il appelle à un usage responsable de la parole publique.
Il rejette les insultes et encourage un débat de qualité.
Selon lui, la responsabilité doit guider toute opposition politique.
Sur les accusations de fausses nouvelles
Fada critique l’usage du terme « fausses nouvelles » par la justice.
Il estime que ce motif sert souvent de prétexte pour intimider.
Il rappelle que peu d’inculpés sont réellement condamnés pour ce délit.
Des critiques contre la classe politique
Modou Diagne Fada dénonce les promesses excessives des politiciens.
Il accuse certains acteurs d’avoir manipulé et déçu les citoyens.
Selon lui, cette surenchère a discrédité toute la classe politique.
Il insiste : seule la vérité peut restaurer la confiance populaire.
Il refuse de mentir aux jeunes pour gagner des élections.
