Boubacar Ba relance le débat sur le naufrage du Joola, survenu en septembre 2002.
Il préside l’Association nationale des familles des victimes et rescapés du Joola.
Lors d’une rencontre à Ziguinchor, il a exigé la réouverture du dossier judiciaire.
Un drame toujours sans justice, selon les familles
Le naufrage a fait près de 2 000 morts, rappelle-t-il avec émotion.
« C’est injuste de n’avoir jamais ouvert d’information judiciaire », a-t-il déclaré.
Il souligne que les familles vivent dans la douleur depuis plus de vingt ans.
Pour lui, la justice reste leur principale attente et leur droit fondamental.
L’omerta doit cesser, selon l’association
Boubacar Ba dénonce le silence de l’État et l’absence de poursuites.
Il appelle à rompre l’omerta et à établir les responsabilités.
Il évoque de nouvelles révélations sur les causes du naufrage.
Il estime que ces éléments justifient la réouverture du dossier.
Un appel à la mémoire et à la vérité
Il évoque aussi le sort d’un soldat toujours porté disparu.
Il espère voir sa famille obtenir enfin des réponses claires.
Il rappelle le rôle de son association dans le dialogue national.
Il cite notamment la médiation entre Wade et l’abbé Diamacoune.
Prévenir d’autres tragédies
Boubacar Ba critique sévèrement les défaillances autour du navire Joola.
« Le Sénégal fut la risée du monde entier », affirme-t-il.
Il insiste sur l’importance d’enquêter pour éviter un drame similaire.
Selon lui, rouvrir l’enquête offrirait vérité, justice et dignité aux victimes.
