Les autorités judiciaires ont convoqué Ndella Madior Diouf ce mardi.
La directrice de la pouponnière Keur Yeurmandé a comparu devant la Chambre criminelle.
Ses quinze co-accusés ont également comparu devant la même juridiction.
Cette audience marque une étape importante dans cette affaire sensible.
Le juge a ensuite décidé de renvoyer le dossier.
Il a fixé la nouvelle date d’audience au 13 janvier 2025.
Le tribunal prévoit alors d’examiner le fond du dossier.
Demande de libération provisoire
La défense de la directrice a réagi rapidement après l’audience.
Selon la RFM, les avocats ont déposé une demande de liberté provisoire.
Ils souhaitent obtenir la remise en liberté de leur cliente.
Ils rappellent que Ndella Madior Diouf reste détenue depuis décembre 2023.
Elle vit donc une détention provisoire qui dépasse deux ans.
Les avocats jugent cette durée particulièrement longue et préoccupante.
Accusations retenues contre les prévenus
Les seize accusés font face à une liste lourde de charges.
Les autorités les poursuivent pour traite de personnes.
Elles les accusent aussi d’exercice illégal de la fonction de médecin
et retiennent également la privation de soins ayant entraîné la mort.
Elles évoquent une mort sans intention de la donner.
Les charges incluent aussi la mise en danger de la vie d’autrui.
La justice reproche aussi une non-assistance à personne en danger.
Elle signale l’obtention indue de certificats d’inhumation.
La justice mentionne des infractions liées aux lois sur les inhumations.
et accuse aussi les prévenus d’homicide involontaire.
Elle note enfin la non-déclaration de naissance et la complicité associée.

