Lundi 19 mai 2025, Benjamin Netanyahu a affirmé qu’Israël allait prendre le contrôle de l’ensemble de la bande de Gaza, intensifiant son offensive militaire. Cette déclaration intervient alors que les bombardements s’intensifient, provoquant de lourdes pertes civiles, et que la communauté internationale hausse le ton pour réclamer un cessez-le-feu et une aide humanitaire accrue.
Offensive totale annoncée sur Gaza
Le Premier ministre israélien a déclaré que l’armée israélienne prendrait le contrôle de « toute » la bande de Gaza. Une annonce qui confirme le plan dévoilé début mai, prévoyant une « conquête » complète du territoire. L’armée a lancé des opérations terrestres de grande envergure et frappé plus de 160 cibles dans tout Gaza, affirmant s’attaquer aux infrastructures du Hamas.
Une aide humanitaire sous conditions
Face aux critiques internationales croissantes, notamment des États-Unis et de plusieurs pays européens, Netanyahu a accepté d’autoriser l’entrée d’une « quantité de base » de nourriture dans Gaza. Il a reconnu que les pressions diplomatiques ont pesé dans cette décision, plusieurs pays ayant menacé de retirer leur soutien à la guerre en cas de famine massive.
Les civils paient le prix fort
Sur le terrain, les combats se sont intensifiés. Vingt-deux morts ont été signalés à Khan Younès lors de frappes autour de l’hôpital Nasser, tandis que dans le nord, deux personnes ont péri dans une frappe de drone sur une tente de déplacés. Des morts ont également été recensées à proximité de l’hôpital indonésien, encerclé par l’armée israélienne.
Vers un accord ou une impasse ?
Israël continue de mener des négociations indirectes avec le Hamas pour un possible cessez-le-feu. Netanyahu s’est dit ouvert à un accord à condition que le Hamas soit désarmé et exilé — des exigences que le mouvement islamiste refuse pour l’instant, conditionnant la libération des otages à un retrait israélien total.
Une pression diplomatique croissante
Les appels à un cessez-le-feu se multiplient. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a exigé « l’arrêt du massacre », rejoint par l’Italie. Les États-Unis, tout en blâmant le Hamas, ont exprimé leur inquiétude quant à la souffrance des civils et insisté pour une solution rapide.
Un bilan humain dramatique
Depuis le 7 octobre 2023, date de l’attaque du Hamas contre Israël ayant fait 1.218 morts côté israélien, la riposte militaire israélienne a tué au moins 53.339 personnes à Gaza, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas. 57 otages sont toujours retenus à Gaza, dont 34 présumés morts.
Alors que les hostilités s’enlisent, la question centrale demeure : Israël et le Hamas parviendront-ils à une sortie de crise avant que la situation humanitaire n’atteigne un point de non-retour ?
