Le rappeur Ngaaka Blindé a marqué les esprits ce samedi soir.
Il a dévoilé son nouveau titre “Opium”, un morceau chargé de messages politiques.
Dès sa sortie, le clip a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux.

Une attaque frontale contre le régime Sonko-Diomaye

Dans “Opium”, Ngaaka Blindé critique ouvertement Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.
Il reproche aux dirigeants actuels un manque de changement concret dans la gouvernance.
L’artiste conserve son ton engagé et sa plume mordante, fidèle à son style habituel.

Des paroles virales et percutantes

Un passage du morceau est devenu viral peu après sa diffusion.
Ngaaka y déclare : « Deuk bi dara changer woul, kouléne khool kham ni changer nguene ».
Il affirme que rien n’a changé, sauf l’apparence des dirigeants.
Cette pique vise directement le pouvoir en place, accusé d’immobilisme politique.

Une dénonciation des échecs économiques

Le rappeur poursuit avec un constat amer sur l’économie nationale.
Il lance : « Taux de chômage bi baisser woul, gni doon job gnou licencier leen ».
Pour lui, le chômage reste élevé et les licenciements se multiplient.
Ces paroles critiquent ouvertement la politique de l’emploi du gouvernement.

Une métaphore sur la lenteur du changement

Enfin, Ngaaka conclut par une image forte et symbolique.
Il rappe : « Deuk bi warone naate mais mongui raam ni mbonate ».
Il dénonce la lenteur des réformes promises par les nouvelles autorités.
Selon lui, le pays stagne malgré les espoirs de renouveau affichés.

Un message fort qui relance le débat public

Avec “Opium”, Ngaaka Blindé relance le débat sur la gouvernance actuelle.
Son clip, à la fois artistique et critique, suscite déjà de nombreux commentaires.
Il confirme ainsi son rôle de voix engagée dans le rap sénégalais.

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