Brice Oligui Nguema a prêté serment comme président samedi à Libreville, devant 40 000 personnes.
Il a prêté serment sur la nouvelle Constitution adoptée lors de la transition en novembre 2024.
Cette cérémonie marque la fin de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel.
Le président élu a obtenu 94,85 % des voix au scrutin du 12 avril 2025.
Il gouvernera désormais pour un mandat de sept ans.
Une foule enthousiaste au rendez-vous
La foule a rempli le stade dès le matin, dans une ambiance festive.
Les spectateurs portaient des t-shirts et agitaient des drapeaux à son effigie.
Le stade de l’amitié sino-gabonaise a accueilli librement les citoyens.
C’est la première fois qu’une investiture se déroule devant autant de monde au Gabon.
Une présence africaine remarquée
Seize chefs d’État africains ont assisté à la cérémonie.
Parmi eux : les présidents de la RDC, du Sénégal, du Rwanda et de la Gambie.
La France était représentée par le ministre délégué chargé de l’Europe.
La CEAC a salué la transition gabonaise comme un « modèle de réussite ».
Fin officielle de la transition
Le Comité de transition (CTRI) a annoncé sa dissolution dans un communiqué.
Le colonel Manfoumbi a confirmé le retour des militaires dans leurs casernes.
La transition militaire est donc officiellement terminée.
De grands défis en vue
Brice Oligui hérite d’un pays riche en pétrole mais en crise économique.
Le chômage des jeunes dépasse 40 % et les coupures d’électricité sont fréquentes.
Les routes sont dégradées et la dette atteindra 80 % du PIB en 2025.
Il promet de combattre la corruption, l’impunité et la paresse administrative.
Un nouveau cadre politique
La nouvelle Constitution supprime le poste de Premier ministre.
Le président gouvernera avec des pouvoirs élargis et un vice-président nommé.
Oligui appelle à l’unité et à l’effort pour redresser le pays.
Il cite l’hymne national : « Avec foi, nous déplacerons les montagnes. »
La cérémonie s’est conclue par un défilé militaire en fin d’après-midi.
