Le Doyen des juges d’instruction du premier cabinet a rendu sa décision.
Le 31 octobre 2025, il a prononcé une ordonnance de non-lieu.
Cette décision concerne l’affaire dite de la surfacturation du riz.
Elle met fin, pour l’instant, aux poursuites contre plusieurs personnes.
Parmi elles figurent les importateurs Rayan Hachem, Moustapha Ndiaye et Mohamed Dieng.
L’ancien DAGE du ministère du Développement communautaire, Aliou Sow, est aussi concerné.
Le juge estime que les faits reprochés ne sont pas suffisamment établis.
Les raisons du non-lieu
Selon Emedia, Me Abdoul Birane Wane a reçu l’avis d’ordonnance.
L’avocat défend les trois importateurs impliqués dans cette procédure.
Le juge a jugé les preuves insuffisantes pour retenir les infractions évoquées.
Ces infractions concernaient la complicité de détournement et le faux en écriture.
Les mis en cause sortent donc blanchis à ce stade de la procédure.
Un dossier encore ouvert
Malgré cette décision, l’affaire n’est pas définitivement close.
Le procureur de la République a décidé de faire appel.
Cette démarche prolonge la procédure judiciaire vers une instance supérieure.
Le dossier sera donc réexaminé dans les prochaines semaines.
Les montants en jeu demeurent importants.
Moustapha Ndiaye avait déposé une caution de 700 millions de F CFA.
Rayan Hachem et d’autres avaient fourni un cautionnement solidaire de 1,8 milliard.
Ces garanties restent liées à la suite de la procédure.
Le cas de l’ancien ministre Mansour Faye
Le nom de l’ancien ministre Mansour Faye apparaît aussi dans cette affaire.
Cependant, son cas relève d’une procédure différente.
La Commission d’instruction de la Haute Cour de Justice doit examiner sa situation.
Elle seule détient la compétence pour statuer sur sa responsabilité éventuelle.
Une affaire loin d’être terminée
L’ordonnance de non-lieu constitue une étape judiciaire importante.
Mais le recours du procureur relance le débat sur la gestion de ce dossier sensible.
Les prochains développements détermineront si la justice confirme ou infirme ce non-lieu.
Le Sénégal suit avec attention cette affaire liée à la transparence publique.

