La ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Fatou Diouf, a dévoilé vendredi une série d’initiatives visant à renforcer le contrôle et la surveillance des activités de pêche dans les eaux sénégalaises. Cette annonce a eu lieu lors de la cérémonie d’installation officielle du comité de pilotage du Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM), qu’elle a co-présidée avec le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.

« En ce qui concerne le ministère, nous avons récemment réceptionné un navire pour améliorer le suivi et la surveillance des eaux maritimes sous juridiction sénégalaise », a déclaré Mme Diouf. Elle a précisé que cette acquisition s’inscrit dans un effort global visant à intensifier les actions de surveillance maritime. La ministre a également mentionné les récentes opérations coordonnées par la Marine nationale, le service des eaux et forêts, et la Direction de la protection et de la surveillance des pêches à la baie de Hann, soulignant que ces entités poursuivent leurs efforts sur le terrain. Depuis la publication en mai de la liste des navires étrangers autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, « de nombreuses actions de suivi, de contrôle et de surveillance ont été entreprises », a-t-elle ajouté.

Pour combattre la surpêche, huit pôles aquacoles d’incubation seront établis dans le cadre du sous-secteur de l’aquaculture. Le Projet de gestion des ressources naturelles au Sénégal (SENRM), financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars pour une période de six ans (2022-2028), est mis en œuvre conjointement par le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique et le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires. Le projet couvre les régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Tambacounda pour le volet environnemental, et les régions de Dakar, Fatick, Saint-Louis, Thiès, Ziguinchor, Kédougou, Kolda et Sédhiou pour le volet pêche.ctif du gouvernement, à travers ce projet, est d’améliorer d’ici 2028 la gestion des ressources halieutiques et forestières, garantissant ainsi la durabilité et la protection de l’environnement pour les générations futures.

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