La capitale sénégalaise, Dakar, et sa banlieue ont été le théâtre d’un week-end politique animé avec des manifestations pacifiques rassemblant des milliers de personnes dans plusieurs quartiers les 24 et 25 février. Malgré l’appel au calme du président Macky Sall, l’atmosphère politique reste tendue.
Les forces vives se sont rassemblées devant l’église Notre Dame du Cap-Vert avant de défiler dans les rues de Pikine. Elles exigent la « libération de tous les otages politiques, sans exception » et maintiennent la pression pour la tenue de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date d’expiration du mandat présidentiel en cours. Les manifestants considèrent le 2 avril comme la date limite pour la tenue des élections et appellent le président Macky Sall à convoquer le collège électoral rapidement. Ils insistent sur l’importance de respecter cette date butoir et affirment que le président doit assurer une passation de pouvoir avec le nouveau président élu. La situation politique demeure donc tendue malgré les efforts pour apaiser les tensions.