Le 25 février 2024 restera gravé comme un jour sombre dans l’histoire de la démocratie sénégalaise. Anta Babacar Ngom, leader de l’Alliance pour la République et le Changement (ARC), se positionne en défenseur intrépide de la démocratie face à l’annulation de l’élection présidentielle sans fixation immédiate d’une nouvelle date. Elle s’oppose vigoureusement aux manœuvres du président Macky Sall.

Malgré les tentatives de l’ARC d’organiser un vote symbolique, rassemblant des partisans pour brandir un bulletin noir, cette manifestation a été réprimée par les forces de l’ordre. Anta Babacar Ngom refuse de participer à un « dialogue simulacre » proposé par le président Sall. Elle insiste sur la nécessité de fixer rapidement une nouvelle date d’élection avant le 2 avril 2024.

Anta Babacar Ngom rejette toute idée de prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 avril 2024, dénonçant une « grosse manipulation » pour invoquer l’article 36 de la Constitution. Elle souligne que le président sortant doit rester en place jusqu’à l’installation de son successeur après une élection conforme à la loi. Face à la crise, elle appelle à la mobilisation de la population sénégalaise, déposera un recours auprès du Conseil Constitutionnel pour fixer une nouvelle date d’élection, et sollicite le soutien de la Communauté internationale pour garantir le respect de la loi et des principes démocratiques. La voix d’Anta Babacar Ngom émerge comme un symbole de la résistance démocratique au Sénégal.

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