La Présidence sénégalaise a lancé une vaste opération pour récupérer une centaine de véhicules de son parc automobile, attribués de manière irrégulière à des personnalités influentes, dont des généraux, anciens ministres, députés, et marabouts. Déjà une vingtaine de véhicules ont été récupérés par la gendarmerie.

La Présidence de la République du Sénégal a décidé de mettre de l’ordre dans la gestion de son parc automobile. Avec pour objectif la récupération de 100 véhicules indûment retenus, la gendarmerie nationale a été saisie pour mener cette opération délicate. La Légion ouest, appuyée par la Section de recherches (SR), a été mobilisée pour retrouver ces véhicules, souvent conservés par des hauts dignitaires et autres personnalités influentes.

Selon le journal Libération, parmi les détenteurs présumés des véhicules se trouvent des généraux, des anciens ministres, des députés, ainsi que des personnes extérieures à l’appareil d’État, y compris des marabouts. Depuis le début de l’opération, une vingtaine de véhicules a déjà été récupérée, témoignant de l’ampleur de cette mission.

Le cas de Dr Nafissatou Diouf, ancienne directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS), a récemment fait surface. Convoquée par la gendarmerie dans le cadre de cette enquête, Dr Diouf a fermement déclaré qu’elle n’a jamais reçu ni conduit un véhicule de la Présidence.

Cette initiative soulève des questions importantes sur la gestion des biens de l’État et les mécanismes de contrôle en place. La récupération de ces véhicules montre la détermination des autorités à faire respecter l’intégrité des ressources publiques.

La poursuite de cette opération permettra sans doute de mieux comprendre comment ces véhicules ont pu être indûment attribués et retenus, tout en envoyant un message clair sur la volonté de la Présidence de renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’administration.

La traque continue, et il est certain que d’autres révélations suivront, apportant à la lumière des pratiques qui, jusqu’ici, échappaient au regard du grand public.

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