Un retrait annoncé par l’AFC/M23
Les rebelles de l’AFC/M23 ont entamé mercredi leur retrait d’Uvira.
Cette ville stratégique se situe dans l’est de la République démocratique du Congo.
Une annonce conditionnelle des rebelles
La veille, le mouvement avait posé des conditions préalables à ce retrait.
Mercredi, Bertrand Bisimwa a confirmé le début du mouvement des troupes.
Un retrait sans destination précisée
Le coordonnateur adjoint de l’AFC n’a pas précisé la zone de repli.
Il a toutefois assuré que le retrait s’achèverait rapidement.
Des mouvements confirmés sur le terrain
Des sources locales ont observé des combattants quitter Uvira mercredi soir.
Ils se dirigeaient vers le nord, sur l’axe Uvira-Kamanyola.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux
Des vidéos authentifiées montrent des rebelles quittant la ville en file.
Certains circulaient à bord de véhicules, d’autres à pied.
L’inquiétude des acteurs locaux
Le prêtre Albert Mutwale redoute un vide sécuritaire imminent.
Il craint des pillages et des violences de groupes armés incontrôlés.
L’espoir d’un déploiement gouvernemental
Il espère un déploiement rapide de l’armée congolaise.
Cependant, il redoute une réaction hostile des rebelles.
Un appel au calme de l’AFC/M23
Bertrand Bisimwa a appelé la population civile à rester calme.
Il a aussi sollicité l’implication de la médiation internationale.
Une sécurité post-retrait incertaine
L’AFC/M23 n’a pas désigné les forces chargées de sécuriser Uvira.
Cette incertitude alimente les inquiétudes locales.
Une ville stratégique au cœur des tensions
Uvira borde le lac Tanganyika, près de la frontière burundaise.
Elle avait été occupée après des avancées du M23 au Sud-Kivu.
Kinshasa doute de la réalité du retrait
Le gouvernement congolais remet en cause la véracité de l’annonce.
Patrick Muyaya parle d’un « prétendu retrait ».
Des questions sans réponse
Le porte-parole s’interroge sur l’effectif et la destination des troupes.
Il évoque aussi des risques de dissimulation de combattants.
Des accusations contre Kigali réaffirmées
Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23.
Kigali rejette fermement ces accusations.
Un contexte diplomatique sous tension
Le retrait intervient sous fortes pressions diplomatiques internationales.
Les États-Unis appellent à un cessez-le-feu durable.
Un conflit ancien et meurtrier
Le M23 est né d’une mutinerie en 2012.
Il a repris les armes fin 2021 au Nord-Kivu.
Un lourd bilan humain
La résurgence du M23 a causé des milliers de morts.
Le gouvernement congolais impute ces pertes au groupe rebelle.
