L’armée française a récemment établi un commandement dédié à l’Afrique, une initiative reflétant un changement significatif alors que Paris envisage de réduire sa présence militaire dans certaines régions d’Afrique de l’Ouest et centrale à quelques centaines de soldats seulement. Selon le Journal officiel daté du mercredi 26 juin, le général de brigade Pascal IANNI a été nommé à la tête de ce nouveau commandement à partir du 1er août.

Le Général IANNI, ancien membre du cabinet militaire de la ministre des armées Florence Parly et porte-parole du chef d’état-major des armées, est reconnu pour ses compétences en anticipation stratégique, ainsi que dans les domaines d’influence et de lutte informationnelle.

Cette initiative marque une première en France, s’alignant sur des pratiques déjà établies depuis longtemps par les forces armées américaines. Elle survient à un moment crucial pour la présence militaire française en Afrique, marquée par une réduction significative, notamment après les défis rencontrés au Sahel.

Selon les informations de plusieurs sources, la France envisage de maintenir environ 600 militaires répartis principalement au Gabon, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Tchad, avec la possibilité d’ajuster ce nombre en fonction des besoins et des partenariats régionaux. Ce plan représente une diminution notable par rapport aux effectifs précédents, illustrant une stratégie renouvelée de partenariats plus discrets et mieux intégrés dans le contexte local.

Cette réorganisation s’inscrit dans le cadre des discussions menées par l’ancien ministre Jean-Marie Bockel, mandaté par le président Emmanuel Macron en février, pour redéfinir les modalités de la présence militaire française en Afrique. Les conclusions de ces discussions sont attendues pour le mois de juillet, tandis que la base française à Djibouti, avec ses 1 500 militaires, demeure en dehors de cette réduction d’effectifs prévue.

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