Dans un récent développement choquant, le célèbre journaliste sénégalais Madiambal Diagne a mis en lumière un présumé scandale d’accaparement de terres sur le littoral impliquant des figures politiques et administratives de premier plan. Diagne révèle des tentatives de Mamour Diallo, ancien directeur des domaines, et Habib Niang, ancien chef du Bureau du Cadastre du Centre des Services fiscaux de Guédiawaye, de lui octroyer des parcelles de terrain. Ces allégations soulèvent des questions brûlantes sur la transparence et l’éthique dans la gestion des ressources foncières au Sénégal.
Des tentatives d’accaparement mises au jour :
Madiambal Diagne a récemment pris la parole pour dénoncer des offres de terrains sur le littoral qui lui auraient été faites par Mamour Diallo et Habib Niang. Ces terrains, situés dans la bande des filaos de Guédiawaye, auraient été proposés à Diagne en 2023. Le journaliste, toutefois, a catégoriquement rejeté ces propositions, soulignant qu’il n’a jamais été propriétaire de terres sur le littoral et qu’il n’a jamais bénéficié de faveurs de la part de l’État dans ce domaine.
Une histoire de refus et de déni :
Malgré les accusations portées contre lui, Madiambal Diagne insiste sur le fait qu’il n’a jamais bénéficié d’un seul mètre carré de terres de la part de l’État. Il affirme avoir décliné une offre de 2 hectares au nom de Sci Pharaon à Bambilor, présentée par Mamour Diallo en 2020, et n’avoir jamais signé de bail à cet effet. Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur la gouvernance foncière et l’intégrité des fonctionnaires de haut niveau.
La lutte contre la corruption et l’accaparement :
Le cas de Madiambal Diagne met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le Sénégal en matière de corruption et d’accaparement de terres. Alors que le pays cherche à promouvoir un développement équitable et durable, il est impératif de renforcer les mécanismes de surveillance et de responsabilisation pour empêcher l’exploitation abusive des ressources foncières au détriment de la population.