Seydi Gassama a participé dimanche à l’émission Jury du Dimanche sur iRadio.
Il dirige Amnesty International Sénégal et milite pour les droits humains depuis des années.
Lors de son intervention, il a souligné l’importance d’une justice équitable au Sénégal.
Il a évoqué la nécessité d’appliquer ce principe à tous les citoyens, sans exception.
Il a cité en exemple le cas du fils de l’ancien président Macky Sall.
La responsabilité des familles proches du pouvoir
Gassama a rappelé les risques liés à l’implication familiale dans les affaires de l’État.
« Quand vous impliquez votre famille dans le pouvoir, elle doit rendre des comptes », a-t-il dit.
Il a évoqué le cas de Karim Wade pour illustrer ce précédent déjà vécu au Sénégal.
Même sans fonction officielle, le fils de Macky Sall était proche de certaines décisions importantes.
Gassama estime que cette proximité justifie son audition par les autorités judiciaires.
Une convocation ne signifie pas condamnation
Il a insisté : « Il doit pouvoir répondre sans crainte ni faveur devant la justice. »
Pour lui, cette audition ne constitue pas une injustice, mais une exigence de transparence.
Gassama a précisé que cette démarche ne vise pas à accuser sans preuve.
Il a simplement réaffirmé l’importance d’égal traitement devant la loi.
L’exemple de Senghor salué
Le militant a salué l’exemplarité de Léopold Sédar Senghor, ancien président du Sénégal.
Il a rappelé que le fils de Senghor, Philippe, est resté éloigné du pouvoir politique.
Senghor a, selon lui, volontairement évité de mêler sa famille à la gestion de l’État.
Pour Gassama, cette retenue constitue un modèle à suivre par les dirigeants actuels.
Un appel à la sérénité judiciaire
En conclusion, Gassama a tenu à rassurer sur les garanties de droit à respecter.
Il a affirmé : « Le fils de Macky Sall ne risque rien si la justice le convoque. »
Il a insisté : l’essentiel reste le respect strict de ses droits fondamentaux.
Selon lui, seule une justice indépendante garantira la paix sociale et la confiance citoyenne.
