Le décret n°2024-0230/PT-RM, suspendant la coordination des organisations de L’Appel du 20 février pour sauver le Mali, continue d’alimenter les tensions au Mali. L’opposition et la société civile perçoivent cette mesure comme une atteinte à la liberté d’expression et une tentative de réprimer toute dissidence politique.
Dans un contexte déjà tendu par un dialogue inter-Maliens contesté, cette suspension est interprétée comme un stratagème politique visant à museler l’opposition. Les parties signataires de la déclaration du 31 mars 2024, réunies au sein d’une plateforme, ont décidé de contester ce décret en saisissant la Cour Suprême. Un groupe d’avocats a été mobilisé pour défendre cette cause, vue comme une forme de résistance pacifique contre ce qu’elles considèrent comme une dérive autoritaire du gouvernement en place. Dans leur communiqué, les signataires réaffirment leur attachement aux valeurs démocratiques, à la liberté et au bien-être du peuple malien. Ils expriment également leur reconnaissance envers les militants pour avoir suivi leur appel à ne pas participer au dialogue inter-Maliens, soulignant ainsi leur engagement envers une voie démocratique et pacifique pour résoudre les tensions politiques du pays.