Une annonce politique très attendue

Ousmane Sonko a annoncé un grand rassemblement baptisé “Tera Meeting” le 8 novembre à Dakar.
Lors d’un direct sur ses réseaux sociaux, il a invité militants et sympathisants du Pastef.
Le Premier ministre promet une rencontre « de vérité et de transparence ».
Selon lui, cet événement marquera un tournant dans la vie politique nationale.

Des critiques face à un contexte tendu

Mais cette annonce suscite de vives réactions dans l’opposition.
Beaucoup jugent inopportune l’organisation d’un tel meeting en pleine crise économique.
Les caisses de l’État sont exsangues, et le climat social reste explosif.
Pour certains, Sonko affiche une désinvolture déroutante face aux urgences nationales.

La charge sévère de Thierno Bocoum

Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, n’a pas mâché ses mots.
Il dénonce « une désinvolture inquiétante face à la souffrance des Sénégalais ».
Selon lui, le Premier ministre devrait d’abord répondre aux instructions présidentielles.
Il rappelle que le président Diomaye Faye a demandé une évaluation urgente du PRES et de la SND.
« Au lieu d’un bilan rigoureux, Sonko prépare un meeting politique », a-t-il regretté.

“Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle”

Dans une formule choc, Thierno Bocoum accuse Ousmane Sonko d’ignorer la gravité de l’heure.
« Un Premier ministre qui chante pendant que Rome brûle trahit la confiance du peuple », a-t-il déclaré.
Il estime que Sonko « fuit ses responsabilités et transforme la crise en instrument politique ».
Pour lui, cette posture fragilise la cohésion gouvernementale et l’image de l’État.

Entre engagement politique et devoir d’État

Ousmane Sonko revendique un droit à la parole et au contact avec le peuple.
Mais ses détracteurs y voient un mélange dangereux entre rôle institutionnel et agenda partisan.
Le Tera Meeting du 8 novembre s’annonce donc comme un test politique majeur.
Il devra prouver si Sonko peut encore concilier militantisme et devoir républicain.

Conclusion : transparence ou provocation ?

Cette polémique relance le débat sur la frontière entre gouvernance et politique active.
Faut-il y voir un exercice de transparence ou un acte de défiance ?
Le 8 novembre apportera sans doute des réponses… mais aussi de nouvelles tensions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *