Les signaux de TFM et de 7TV ont été coupés sur la TNT fin octobre 2025.
Cette interruption a provoqué une forte controverse dans le paysage médiatique.
La coupure est intervenue après une interview de Madiambal Diagne sur 7TV et TFM.
Madiambal Diagne est un homme d’affaires recherché par un mandat d’arrêt international.

Les autorités ont ensuite arrêté Maïmouna Ndour Faye, directrice de 7TV.
Elles l’accusent d’« atteinte à la sûreté de l’État » et d’« atteinte à l’autorité judiciaire ».
Elles ont également interpellé Babacar Fall, directeur de la rédaction de RFM, pour des faits similaires.

Confusion autour de l’origine de la coupure

Pendant plusieurs jours, aucune institution n’a revendiqué la décision.
Le ministère de la Communication est resté silencieux.
La Télédiffusion du Sénégal (TDS SA) n’a pas communiqué non plus.
Les deux chaînes affirment n’avoir reçu aucune notification formelle.
La loi exige pourtant une décision écrite et motivée.

Intervention du CNRA

Le CNRA est finalement intervenu le 5 novembre 2025.
Il a assuré n’avoir ordonné aucune suspension contre TFM et 7TV.
Il a réaffirmé son attachement à la liberté de la presse et au pluralisme.
L’autorité a rappelé son fonctionnement indépendant, selon la loi de 2006.
Le CNRA a exigé la reprise immédiate de la diffusion par TDS SA.

Réactions des médias et défense de la liberté de la presse

Maïmouna Ndour Faye défend son travail journalistique.
Elle affirme avoir seulement exercé le droit à l’information.
Elle déplore de lourdes pertes financières pour sa chaîne.
Maïmouna évoque aussi le retrait de plusieurs partenaires commerciaux.

La Coordination des associations de presse et Reporters sans frontières ont réagi.
Elles dénoncent une atteinte grave à la liberté d’expression.
Elles demandent le rétablissement du fonctionnement normal des médias.
Selon elles, la coupure non motivée révèle une dérive dangereuse.

Un climat médiatique sous tension

Le rétablissement demandé par le CNRA tente d’apaiser la situation.
Cependant, la responsabilité initiale de la coupure reste inconnue.
Cet épisode révèle des tensions persistantes dans l’audiovisuel sénégalais.
Le débat se poursuit entre liberté de la presse, justice et régulation.

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