Tiken Jah Fakoly séjourne actuellement à Dakar pour un concert prévu au CICES.
En marge de sa prestation, il a animé un point de presse ce samedi.
Le chanteur ivoirien a partagé ses réflexions sur la démocratie et la citoyenneté en Afrique.

Un hommage à la démocratie sénégalaise

Il a salué la maturité démocratique du peuple sénégalais lors de la dernière présidentielle.
Selon lui, les Sénégalais ont clairement repris le pouvoir face aux résistances du régime sortant.
« Au Sénégal, le peuple a pris le pouvoir », a-t-il déclaré avec conviction.
Il a souligné que les anciens dirigeants ne voulaient pas céder.
Mais il a affirmé que le peuple a imposé sa volonté.
Il a ensuite exprimé un souhait : que d’autres pays suivent cet exemple inspirant.

Le peuple comme véritable détenteur du pouvoir

Tiken Jah Fakoly a dénoncé une idée qu’il juge dangereuse.
« Les hommes politiques font croire qu’ils détiennent le pouvoir », a-t-il critiqué.
Mais il affirme que la réalité est bien différente.
« En vérité, le peuple détient le véritable pouvoir », a-t-il insisté.
Il estime que la démocratie repose sur cette vérité fondamentale.

Une victoire populaire selon lui

Il voit l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir comme une victoire citoyenne.
Il lie aussi la nomination d’Ousmane Sonko à cette même mobilisation populaire.
« Ils sont là grâce au peuple », a-t-il rappelé fermement.
Il ajoute qu’ils doivent gouverner sous cette pression populaire permanente.
« C’est ainsi que les dirigeants doivent agir », a-t-il martelé avec insistance.

Une mobilisation populaire saluée

Tiken Jah Fakoly a aussi évoqué un événement marquant pour lui.
Il s’est dit impressionné par un meeting organisé par les partisans du nouveau pouvoir.
Ce meeting s’est tenu de manière payante, ce qu’il a trouvé remarquable.
« L’image que j’ai eue, c’est que les gens voulaient vraiment cela », a-t-il confié.
Il a exprimé une grande joie d’avoir vécu ce moment.
« Je suis très heureux de voir cela de mon vivant », a-t-il affirmé.

Un message pour la Côte d’Ivoire

Enfin, Tiken Jah Fakoly a évoqué la situation politique en Côte d’Ivoire.
Il a mentionné le rejet de la candidature de Cheikh Tidiane Thiam.
À ce sujet, il a cité Ousmane Sonko comme un exemple à suivre.
« Il aurait pu dire : si je ne suis pas candidat, on brûle le pays », a-t-il dit.
Mais il a noté que Sonko avait agi différemment, avec responsabilité.
Il voit en cela un comportement exemplaire pour tout dirigeant africain.

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