L’armée nigérienne a annoncé avoir tué Abdoulaye Souleymane Idouwal, un membre influent de l’État islamique, lors d’un raid nocturne près de Méhana. Cette opération s’inscrit dans une série d’actions militaires visant à combattre les jihadistes dans la région de Tillabéri, une zone stratégique marquée par des violences régulières.

L’armée nigérienne a réalisé un coup de filet significatif en éliminant Abdoulaye Souleymane Idouwal, décrit comme un membre influent de l’État islamique. Ce dernier a été tué lors d’une opération militaire menée dans la nuit du 21 au 22 juin dans la région de Tillabéri, près de Méhana, une commune du département de Téra. Cette région, connue comme la zone des « trois frontières » entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso, est un foyer d’activités pour les jihadistes affiliés à l’État islamique et Al-Qaïda.

L’annonce a été faite dans le dernier bulletin de l’armée publié dimanche sur internet. Le raid qui a conduit à la neutralisation d’Idouwal fait partie d’une série d’opérations intensifiées dans cette région stratégique. En outre, le 20 juin, une mission de contrôle de zone dans le secteur de Nabolé a permis de neutraliser neuf « terroristes » et d’en arrêter 31 autres. Ces opérations témoignent de la persistance de la menace jihadiste et de la détermination des forces armées nigériennes à y faire face.

Le bulletin de l’armée souligne que les forces nigériennes n’ont subi aucun dégât lors de ces opérations. Les moyens de déplacement et de communication des assaillants ont été détruits, renforçant ainsi la position de l’armée dans cette lutte acharnée contre le terrorisme.

La région de Tillabéri est fréquemment le théâtre de combats entre les forces nigériennes et les groupes jihadistes. En octobre 2023, six soldats et 31 « terroristes » ont été tués dans cette zone. Les civils, souvent pris entre deux feux, subissent les atrocités commises par les jihadistes, provoquant des déplacements massifs de populations.

Téra, en plus d’être une zone de conflit, est également un important corridor pour le transport de fret au Niger, avec des milliers de camions traversant la région chaque mois sous escorte militaire. Cette route est cruciale pour l’économie du pays, reliant le port de Lomé au Togo via le nord du Burkina Faso.

Depuis le coup d’état du 26 juillet 2023, le Niger est dirigé par des militaires qui ont renversé le président civil Mohamed Bazoum, actuellement détenu. Les autorités militaires continuent de mener une lutte sans relâche contre les groupes terroristes qui sévissent dans le pays.

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