Une vaccination de routine, pas une campagne ponctuelle

Le Dr Boubacar Kandé, médecin-chef de Ziguinchor, a clarifié :
« Ce n’est pas une campagne, mais une vaccination de routine. »
La stratégie HPV+ cible les zones où la couverture reste faible.
En 2020, le taux de vaccination n’atteignait que 4 % dans le département.

Une approche globale pour les jeunes filles

Le programme va au-delà du vaccin.
Il inclut la déparasitation, essentielle pour la santé et la scolarité.
Les filles reçoivent aussi des kits de dignité pour gérer l’hygiène menstruelle.
Ndèye Maguette Mbaye (UNICEF Sénégal) souligne :
« La santé de la jeune fille ne se limite pas au vaccin. »

Soutien des autorités locales

Le Dr Souleymane Gomis, adjoint au maire d’Adéane, salue cette initiative.
Il rappelle la gravité du cancer du col de l’utérus, très répandu au Sénégal.
« Si nous avons le vaccin, nous devons le promouvoir massivement. »

Dépistage précoce et ambition nationale

Le cancer du col reste souvent détecté trop tard.
Des sages-femmes sont formées pour dépister les lésions précancéreuses.
L’objectif : une prise en charge rapide et efficace.

Une ambition claire : 90 % de couverture d’ici 2030

Les autorités visent une immunisation massive des adolescentes.
Le vaccin doit leur fournir des anticorps durables pour l’âge adulte.
Le Sénégal veut rattraper les retards, notamment à Ziguinchor.

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