Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a animé un meeting à Ziguinchor dans le cadre de sa campagne pour les Législatives anticipées. Lors de cet événement, il a annoncé son intention de s’attaquer à la loi d’amnistie récemment adoptée par l’Assemblée nationale dès que son parti obtiendra la majorité.

Il a affirmé : « Dans une société, il n’est pas acceptable que des individus se cachent derrière l’État, utilisent ses ressources pour comploter contre d’autres et tuer des manifestants désarmés, puis prétendent que rien ne s’est passé. Ces personnes (de l’ancien régime) croient que la loi d’amnistie les protège, mais nous n’en avons pas besoin. » Sonko a promis que « le 17 novembre, après avoir conquis une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, l’abrogation de la loi d’amnistie fera partie des premières décisions. »

Il a également abordé le sujet du « Protocole du Cap Manuel », expliquant que lorsqu’on lui a proposé une loi d’amnistie, il a répondu que cela ne l’intéressait pas. « Ce qui nous préoccupe, c’est la libération des jeunes incarcérés. Nous n’acceptons pas une loi d’amnistie qui protège des criminels. Nous avons finalement accepté, après pression, uniquement si elle permettait de libérer les jeunes, et non de couvrir des crimes de sang, » a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par la RTS.

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