Depuis plusieurs semaines, des tensions croissantes entre le Directeur Général (DG) et le Président du Conseil d’Administration (PCA) font naître des rumeurs et alimentent les inquiétudes des observateurs du secteur culturel. Cette mésentente, perceptible au sommet de l’institution, met en péril sa stabilité interne et porte atteinte à son image auprès du public et des partenaires.
Un désaccord sur la gestion du Grand Théâtre
Selon des sources proches du dossier, deux visions opposées de la gestion de cette prestigieuse institution culturelle s’affrontent. Le DG, en poste depuis plusieurs années, défend activement une modernisation rapide de la programmation et des infrastructures. À l’inverse, une position plus prudente est adoptée par le PCA, qui souhaite préserver l’héritage artistique du Grand Théâtre.
Cette divergence stratégique a provoqué plusieurs échanges tendus lors des réunions du conseil. Certains membres ont décrit l’ambiance comme « glaciale ». Aujourd’hui, le Grand Théâtre, fleuron de la scène artistique nationale, se retrouve plongé dans un bras de fer administratif dont les conséquences pourraient être lourdes.
Des conséquences visibles sur le fonctionnement
Les effets de ce climat délétère se font déjà sentir. Plusieurs projets, annoncés en grande pompe en début d’année, ont été mis en suspens. Certaines collaborations avec des artistes de renom ont été annulées ou reportées. En interne, l’instabilité préoccupe fortement le personnel, qui voit ses conditions de travail et la clarté des orientations impactées.
Par ailleurs, des lettres ouvertes sont diffusées pour appeler au dialogue entre les deux dirigeants. Un communiqué publié par le syndicat du personnel dénonce « une gouvernance paralysée par les ego » et réclame une médiation urgente.
Appel à l’intervention des autorités
Face à l’escalade de la situation, plusieurs voix s’élèvent pour demander une intervention du ministère de la Culture. L’objectif : restaurer un climat de confiance et garantir la continuité des missions du Grand Théâtre. Selon les spécialistes, il est essentiel que les différends entre le DG et le PCA soient rapidement surmontés pour éviter qu’une crise plus grave ne s’installe.